CONSANGUINITE ?
Actualité publié le 22/09/2015
Pour avoir aussi eu les conseils d'un juge, d'éleveurs dans d'autres race et de mes mentors Anglais sur la consanguinité lorsque je l'ai fait, je trouve cet article très bien fait:
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Dans le Bulletin d’information publié en 1994 (94/02) par le Siberian Husky France, Christian Leneuf alors président du club de race nous explique la pratique de la consanguinité dans l’élevage canin
Le but de l’éleveur est la sélection afin d’obtenir des sujets susceptibles de correspondre le plus possible au standard (de coller à ce standard point par point).
Cela se fait en mariant des sujets le plus près possible de ce standard en écartant ceux qui présentent des défauts qui risquent de ressortir d’une manière ou d’une autre. Afin d’y parvenir, les Britanniques, inventeurs de la » cynophilie « , pratiquent les trois méthodes suivantes l’inbreeding, le linebreeding et l’élevage out cross.
L’élevage inbreeding
consiste à travailler dans le même courant de sang à l’aide d’une consanguinité très étroite (mariages entre frère et soeur; grand-père, petite-fille, père, fille, mère, fils, grand-mère, petit-fils).
Cette forme d’élevage est à pratiquer uniquement avec des sujets de haut niveau, car la consanguinité fait ressortir les qualités d’une lignée mais aussi ses défauts, ce qui explique que si les géniteurs sont laids, il n’y a aucune chance d’obtenir la huitième merveille du monde.
Cette méthode présente deux avantages :
Les sujets ainsi obtenus sont des « traceurs » qui transmettent plus facilement leur phénotype et génotype aux générations suivantes.
Cela permet à l’éleveur de faire le point et de connaître mieux sa lignée car le défaut caché ressortira et pourra éventuellement le guider sur les futurs mariages à faire ou à éviter.
Le mariage frère et soeur est le moins utilisé en linebreeding car la consanguinité est alors très étroite, donc la variabilité génétique moins importante (à pratiquer donc avec des sujets exceptionnels dont on connaît parfaitement la lignée).
Linebreeding
Mariage entre sujets issus d’une même lignée (cousins, oncle, nièce, tante, neveu, etc…).
C’est à mon avis une méthode transitoire pour les éleveurs n’étant pas encore très sûrs de leur lignée, ou ne souhaitant pas prendre de gros risques en s’assurant néanmoins un suivi génétique.
A utiliser également avec un sujet né inbreeding pour affiner encore plus un courant de sang intéressant.
Out cross
méthode la plus pratiquée, qui consiste à éviter la consanguinité. Les produits obtenus sont composés d’une mosaïque possédant le patrimoine diversifié de leurs ascendants. S’ils additionnent les gènes (grandes oreilles, museau court, manque de dent, défaut de queue, manque de type et dysplasie), vous ne serez pas surpris de l’importance des refus de confirmation.
S’ils sont champions ne vous félicitez pas cela est dû uniquement au hasard qui fait quelquefois fort bien les choses.
On marie une belle chienne lente avec un chien laid qui court bien en espérant de beaux chiots rapides et l’on obtient des sujets possédant la rapidité de la mère et la beauté du père.
Néanmoins, on peut élever out cross lorsque chez soi la consanguinité risque d’atteindre un point extrême (dégénérescence) afin de donner du sang nouveau pour pouvoir retravailler ultérieurement en inbreeding.
La notion de race est liée à l’inbreeding car il est impossible de fixer sans utiliser la consanguinité, tout au moins au départ d’une race, ensuite il permet de fixer sa souche (groupe d’individus possédant un type homogène au sein de ladite race).
Je n’ai pas voulu en ces quelques lignes vous embrouiller en utilisant des propos de génétique.
Ne voyez là que ma propre opinion sur ces méthodes d’élevage.
Ne voyez là que ma propre opinion sur ces méthodes d’élevage.