A LIRE
Actualité publiée le 08/12/2015
C'est un constat et combien véridique !
https://www.vetitude.fr/chien-de-race-levolution-de-la-societe-centrale-canine-scc-rapport-cgaaer/
La population canine globale est estimée à 7,42 millions de chiens, dont seulement 375 000 sont de race. Cette proportion est encore plus faible dans la gent féline : 2,5 %, soit 258 000 chats de race pour 11,41 millions d’individus en France. Les tendances sont opposées : quand la population canine baisse de 2,24 % en trois ans, celle des chats croît de 4,11 %.
Cela ne signifie pas que la population française est constituée principalement par des bâtards. Si 70 % des chats, soit 8,25 millions, sont des européens, donc non enregistrés au Loof, il en est différemment pour la gent canine. 70 % des chiens appartiennent à une race canine ou sont apparentés, soit 5,2 millions d’individus.
Là où le bât blesse, c’est au niveau du pourcentage de chiens inscrits définitivement au LOF, c’est-à-dire confirmés. Ils ne sont plus que 375 000, soit 5 % de la population. Et si à cela on ajoute que les trois quarts des chiens produits en France sont issus de reproducteurs non LOF, la représentativité de la SCC dans le monde de l’élevage canin est sérieusement remise en cause. Comment parler encore de gestion de la génétique canine dans un tel contexte ?
Le rapport égratigne d’ailleurs le principe même de la confirmation. Non seulement elle ne permet pas de juger scientifiquement les qualités génétiques des individus confirmés, donc des potentiels futurs reproducteurs, mais ce concept d’entonnoir diminue fortement le nombre de reproducteurs possibles et appauvrit en conséquence les réserves génétiques de chaque race canine.
Quant aux grilles de sélection mises en place dans les différents clubs de race, elles seraient peu utilisées par les éleveurs de chiens de race : 1,7 % des animaux inscrits au LOF sont cotés et 7 % des chiens confirmés. On est loin des 10 % nécessaires pour recenser une élite.
.....etc.
Cela ne signifie pas que la population française est constituée principalement par des bâtards. Si 70 % des chats, soit 8,25 millions, sont des européens, donc non enregistrés au Loof, il en est différemment pour la gent canine. 70 % des chiens appartiennent à une race canine ou sont apparentés, soit 5,2 millions d’individus.
Là où le bât blesse, c’est au niveau du pourcentage de chiens inscrits définitivement au LOF, c’est-à-dire confirmés. Ils ne sont plus que 375 000, soit 5 % de la population. Et si à cela on ajoute que les trois quarts des chiens produits en France sont issus de reproducteurs non LOF, la représentativité de la SCC dans le monde de l’élevage canin est sérieusement remise en cause. Comment parler encore de gestion de la génétique canine dans un tel contexte ?
Le rapport égratigne d’ailleurs le principe même de la confirmation. Non seulement elle ne permet pas de juger scientifiquement les qualités génétiques des individus confirmés, donc des potentiels futurs reproducteurs, mais ce concept d’entonnoir diminue fortement le nombre de reproducteurs possibles et appauvrit en conséquence les réserves génétiques de chaque race canine.
Quant aux grilles de sélection mises en place dans les différents clubs de race, elles seraient peu utilisées par les éleveurs de chiens de race : 1,7 % des animaux inscrits au LOF sont cotés et 7 % des chiens confirmés. On est loin des 10 % nécessaires pour recenser une élite.
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